vendredi 28 octobre 2011

CASCARA 5-0

Meurtre au Paradis (Death in Paradise) - Episode 1. Un britannique chef de la police de Saint Marie, une île des Caraïbes, est retrouvé mort dans de mystérieuses circonstances. Le Detective Inspector Richard Poole arrive de Londres afin d'enquêter.

Il est le meilleur mais il déteste le soleil, la mer, le sable et ne supporte pas la chaleur. En plus la compagnie aérienne a perdu son bagage
.

« French, great. Just when I thought it couldn't get any worse. »

Créé par Robert Thorogood, finaliste du prix Red Planet, Death in Paradise marque les débuts du scénariste à la télévision et met en vedette Ben Miller (The Armstrong and Miller Show, Primeval). Cette nouvelle série policière se passe dans une île fictive des Caraïbes et a été tournée en Guadeloupe. C'est une coproduction anglo-française pour la BBC et France Télévisions entre Red Planet Pictures et Atlantique Productions (Lagardère Entertainment), en association avec Kudos Film and Television. La série en huit épisodes de 60 minutes a débuté mardi sur BBC One.

Ecrit par Robert Thorogood et réalisé par Charles Palmer (Doctor Who), le premier épisode de Death in Paradise nous présente le personnage joué par Miller, le DI Richard Poole. Londres lui assigne l'affaire du DI Charlie Hulme (Hugo Speer), le très apprécié chef de la police de Saint-Marie, retrouvé mort enfermé dans une panic room à l'intérieur de la maison du riche James Lavender (Rupert Graves). Aussi brillant que puisse être Poole, l'île est le dernier endroit sur Terre où il veut être: vêtu d'un costume noir, il déteste le soleil, la mer et la plage, et ses méthodes sont incompatibles avec le style de la police locale.

« This is not going to go well. »

Les flics du très démuni commissariat d'Honoré sont décontractés et paumés au-delà de tout cliché, à l'exception du sergent Lily Thomson (Lenora Crichlow avec un accent en mode Rihanna) et du commissaire Selwyn Patterson (Don Warrington). Dwayne Myers (Danny John-Jules, Cat dans Red Dwarf) fraternise avec les suspects et Fidel Best (Gary Carr) est expert en chèvres - l'animal termine en cellule. Imaginez Cascara, l'île du film Ouragan sur l'eau plate (Water, 1985), mais sans le rebelle chantant. Pas vraiment le lieu de travail idéal lorsque vous comptez lourdement sur l'informatique, la médecine légale et un télémètre laser pour mener votre enquête.

Ben Miller interprète ici la version Doc Martin du Lester de Primeval, lézard numérique compris. Mais Richard Poole a besoin de toute urgence de ne plus ressembler à cet idiot condescendant qu'il a l'air d'être à l'étranger. Et puis il ne peut pas prolonger éternellement son aversion au "paradis", maintenant qu'il doit y rester et faire équipe avec la française Camille Bordey (Sara Martins). En outre, pour éviter de devenir embarassante, l'île de Saint Marie devrait ressembler plus à Portwenn ou Jersey dans l'esprit et moins à Cascara ou San Pietro. Reste une énigme criminelle à l'ancienne et les gens aiment ce genre de choses surtout quand le détective semble agaçant - l'épisode a attiré presque 6 millions de téléspectateurs.

Meurtre au Paradis n'est certainement pas original mais Arabesque ne l'était pas non plus. La série navigue dans la zone de confort d'Inspecteur Barnaby, et les touristes contribueront aimablement à l'augmentation du taux de criminalité à Saint-Marie pendant que ses citoyens s'entretuent. Epargnez donc la chèvre et le lézard, s'il vous plaît.

La semaine prochaine: Donnez lui sa tasse de thé, par pitié!

http://www.digitalspy.co.uk/tv/news/a347575/death-in-paradise-touches-down-with-nearly-6m.html
http://www.telegraph.co.uk/culture/tvandradio/8848679/Death-in-Paradise-BBC-One-review.html
http://www.theartsdesk.com/tv/death-paradise-bbc-one
http://www.crimetimepreview.com/2011/10/death-in-paradise-starring-ben-miller.html
http://www.simplytv.net/2011/10/death-in-paradise-series-1-episode-1_26.html
http://www.telegraph.co.uk/culture/tvandradio/8845898/Death-in-Paradise-Ben-Miller-on-heatstroke-getting-divorced-and-his-Potato-Years-interview.html

jeudi 20 octobre 2011

LE MARI DE L'ASTRONAUTE

Doctor Who - The Wedding of River Song (Saison 6, Episode 13). Ecrit par Steven Moffat et réalisé par Jeremy Webb.

Le 13 septembre 1999 la Lune n'a pas quitté l'orbite de la Terre, ou bien quelqu'un l'aurait sûrement remarqué. Et le 22 avril 2011 il ne s'est rien passé non plus.

« If God had a name what would it be?
And would you call it to his face?
If you were faced with him
In all his glory
What would you ask if you had just one question? »
(Joan Osborne - One Of Us)

Un jour... Personne ne meurt. Et Londres perd la boule. Le ciel ressemble à une pub pour la Ford Mondeo, les enfants jouent à Primeval dans le parc, Charles Dickens (Simon Callow) est interrogé sur son spécial de Noël chez BBC Breakfast et Bert Large - ou bien est-ce Winston Churchill? (Ian McNeice) - est à la tête de l'Empire Romain. Il est tout le temps 5h02 de l'après-midi et le Silurien Malokeh (Richard Hope), médecin personnel de l'empereur, ne voit rien à redire à ça. Quelque chose est arrivé au temps et le Doctor (Matt Smith) fait le "It's" man du Monty Python's Flying Circus. Pourquoi ne peut-il pas être un bon garçon et mourir ce 22 avril? A cause d'une femme, répond notre seigneur du temps préféré bien que l'on devine qu'il y a plus que ça derrière ce gâchis.

« This is absurd. Other worlds, carnivorous skulls. Talking heads. I don't know why I'm listening to you. » (Empereur Bert Large)

Le Doctor "épouse" River Song (Alex Kingston), la fille d'Amy Pond agent du S.H.I.E.L.D. (Karen Gillan), et trompe la mort en demandant qu'on l'appelle Dave - Eddie Murphy, pas le chanteur - dans le final de le sixième saison de Doctor Who. Il y a un Dalek... Oups, pardon! Y a plus. Il y a aussi un viking qui meurt dans un film d'horreur italien des années 1980, Dorium Maldovar (Simon Fisher-Becker) en Alfredo Garcia, des trains, des pyramides, Rory Williams (Arthur Darvill) en capitaine Becker de l'ARC. Et la pauvre Frances Barber à la place de Joan Collins en Madame Kovarian, la reine des méchantes d'opérette, dont le seul but dans la vie est juste de faire ch**er tout le monde. Oh, presque oublié Meredith Vieira (Bien le bonjour à nos charmants téléspectateurs américains!) et Roger d'American Dad ainsi que quelques potes tous en costards d'enfer pour l'occasion.

« Oh... that man. He's always one step ahead of everyone. Always a plan. »

Une autre saison du grand dessein de Steven Moffat, son grand Timey-Wimey, est terminée et l'aspirine ne sera pas incluse dans le coffret DVD. La saison 6 était inégale, souvent bavarde, ayant l'air parfois surinvestie en terme de production et parfois tout le contraire. « Les coupes budgétaires sont dures: je ne les aime pas, mais elles vous forcent à être créatif. » a dit le Grand Moff en 2010. Et l'arbitrage budgétaire vous force à la débrouille. Mais qui s'en soucie? La plupart des fans aiment le Doctor Who de Moffat et le travail des autres scénaristes est salué sans réserve comme génial. Les échantillons de mesure d'audience l'aiment aussi et idem pour le marché américain (Matt Smith était encore invité de Craig Ferguson lundi). Quant à BBC Worldwide, elle l'adore (la marque est commercialement au top partout).

« Those reports of the sun spots and the solar flares. They're wrong. They're aren't any. It's not the sun. It's you. The sky is full of a million million voices, saying, "Yes of course. We'll help." » Comme dit la chanson: Yeah, yeah, God is great. Yeah, yeah, God is good. Rien n'est arrivé (« In an aborted timeline, in a world that never was, nothing happened. ») Le Brigadier n'est plus; au revoir Sarah Jane Smith; Torchwood est devenu une mauvaise plaisanterie de taille mondiale. « On the Fields of Trensimore, on the Fall of the Eleventh, when no living creature can speak falsely or fail to answer, a question will be asked. A question that must never ever be answered. »

Doctor What?

samedi 15 octobre 2011

COMPTE A REBOURS POUR L'OUBLI 2011-2012 (PAS DE CHANCE CHARLIE)

Nous sommes en octobre et la saison 2011 des réseaux télé US a donc une nouvelle feuille morte. Une grosse de surcroît.

Comme l'année dernière nous noterons les séries supprimées au fur et à mesure qu'elles seront annoncées mais nous ne faisons pas dans les sitcoms. En matière de rigolade beaucoup de dramas peuvent être assez drôles comme ça.

La plupart des nouveautés présentées en mai semblaient d'excellentes candidates pour cette rubrique.

- The Playboy Club (NBC)

- Charlie's Angels (ABC) - Ce non-nécessaire remake/reboot (ou quelque soit le nom que vous lui donnez) de la série des années 1970 était fichu dès l'annonce de la commande. Annulé au bout de huit épisodes (pilote inclus).

http://www.deadline.com/2011/10/abc-cancels-charlies-angels/

Voir aussi:

http://thierryattard.blogspot.com/2011/10/compte-rebours-pour-loubli-2011-2012.html
http://thierryattard.blogspot.com/2010/10/archies-angels-les-anges-se-dechainent.html

jeudi 13 octobre 2011

WÜNDERFUL STUFF

La publicité pour Wünderful Stuff, la nouvelle campagne britannique de la marque de yaourts Müller, est sans doute la chose la plus sympathique faisant appel à de l'animation depuis le Peter Kay's Animated All Star Band.

Ce nouveau spot de 90 secondes, diffusé pour la première fois samedi dernier pendant The X Factor sur ITV1, nous vient de l'agence TBWA\London. Il met en vedette KITT (du K2000 original), Yogi l'ours, des personnages de Monsieur Bonhomme, le chien Diabolo, un robot, des licornes, ainsi que d'austères employés qui ont l'air de travailler pour le secteur bancaire ou financier. Oh, il y a aussi une fourmi.

Cet étonnant film publicitaire, élément central d'une campagne de 20 millions de livres sterling, est réalisé par Antoine Bardou-Jacquet. Il mélange acteurs réels, animation traditionnelle et animation en 3D. Partizan Lab produit et The Mill (Doctor Who) assure la post-production. La superbe musique, épique, est composée par Guy Farley.

Bon visionnage: http://www.youtube.com/watch?v=wBujoJpDxo0

http://www.tbwa-london.com/#gsi0ci0q
http://www.partizanlab.com/partizanlab/home/
http://www.themill.com/blog/2011/october/10/we-help-mueller-stir-a-little-bit-of-wuender-alongside-tbwa-london.aspx
http://www.guy-farley.com/index.htm

Voir aussi:

http://www.creativereview.co.uk/cr-blog/2011/october/muellers-new-wuenderful-stuff-spot
http://randymatheson.com/muller-wunderful-stuff-yogurt-campaign-features-unicorns-yogi-bear-k-i-t-t/

mardi 11 octobre 2011

HIDDEN (BBC ONE)

Hidden a débuté jeudi dernier. Ce thriller conspirationniste en quatre parties marque le retour de Philip Glenister sur BBC One après Ashes to Ashes et Life on Mars, dans lesquels il interprétait bien sûr Gene Hunt.

"Original British Drama", le slogan de la BBC, est bien galvaudé en ce moment. Même le risible Torchwood: Miracle Day était présenté comme tel dans une promo. Réalisé par Niall MacCormick, Hidden est écrit par le romancier et scénariste nord-irlandais Ronan Bennett (Public Enemies, Face) et a été créé par Bennett avec le scénariste américain chevronné Walter Bernstein (Les sept mercenaires, Piège au grisbi, Point limite). Sur le papier ça ressemble à un énième thriller avec un juriste, journaliste ou politicien au passé ténébreux qui met en lumière une conspiration. Mais le premier épisode a assez de qualités pour faire passer une bonne heure aux téléspectateurs et en vouloir plus.

Harry Venn (Glenister), un avocat au creux de la vague, est approché par la mystérieuse Gina Hawkes (Thekla Reuten). Elle dit être avocate et veut son aide afin de retrouver un témoin qui pourrait tenir lieu d'alibi à un de ses clients. Alors que Londres - en réalité Belfast! - est déchirée par des émeutes et une crise à Westminster ce job contraint Harry à se remplonger dans les ténèbres de son passé. Les scénaristes réussissent à créer une atmosphère de film noir et Philip Glenister trouve le bon ton dans son rôle d'anti-héros chandlerien. Un personnage plein de défauts mais sympathique traversant le chaos de sa vie personnelle et de sa carrière en somnambule, séduisant ou se faisant une ligne, jusqu'au moment où il rencontre la quintessence de la femme fatale.

Moins convainquant dans ce premier épisode, la sous-intrigue politique distillée principalement au travers de bulletins d'informations (les journalistes Adam Boulton, Nina Hossain et Kirsty Wark apparaissent dans leurs propres rôles). Trop d'éléments sont comprimés dans 58 minutes d'une série en quatre épisodes qui semble avoir besoin a priori de deux heures de plus. Et la Beeb est en train de banaliser le genre à force de courir après le glorieux souvenir de State of Play. Ce qui est amusant c'est que Glenister jouait un flic face à John Simm dans la série de 2003 écrite par Paul Abbott.

Anna Chancellor, Richard Dormer, Peter Guinness, Matthew Marsh et Thomas Craig figurent parmi la distribution. Hidden est produit par Origin Pictures (The Crimson Petal and White) pour BBC Northern Ireland. Christopher Hall produit, David M. Thompson et Ed Rubin sont producteurs exécutifs, et Stephen Wright est producteur exécutif pour la BBC. Jan Jonaeus (Identity) est le directeur de la photographie et Rob Lane a composé la musique.

Pour le moment Harry Venn et son monde trouble sont plus intéressants que la baguette de pain et une explosion très prévisible. Mais Hidden semble plutôt engageant et dans le prochain épisode arrive le grand David Suchet dans le rôle de Sir Nigel Fountain (!) Il y a sans le moindre doute plus qu'un "Gene Genie" en Philip Glenister et Thekla Reuten est excellente.

http://www.telegraph.co.uk/culture/tvandradio/8809166/Philip-Glenister-on-Hidden-interview.html
http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2043635/Harry-Venn-Introducing-hero-Hidden--BBCs-complex-gripping-new-thriller.html
http://www.telegraph.co.uk/culture/tvandradio/8809166/Philip-Glenister-on-Hidden-interview.html
http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/2011/oct/01/philp-glenister-thekla-reuten-hidden
http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/tvandradioblog/2011/oct/06/hidden-episode-by-episode?INTCMP=ILCNETTXT3487
http://www.originpictures.co.uk/

vendredi 7 octobre 2011

FORCE DE FRAPPE

La chaîne câblée Cinemax, filiale de HBO, a commandé 10 nouveaux épisodes de la série d'action Strike Back pour une diffusion l'année prochaine.

Inspiré à l'origine d'un livre à succès de Chris Ryan, ancien membre du SAS, Strike Back a eu d'abord pour vedette Richard Armitage (MI-5) dans le rôle de l'ex-soldat des forces spéciales britanniques John Porter. En mai 2010, le diffuseur satellitaire anglais Sky a diffusé la série de 6 épisodes d'une heure, produite par Left Bank Pictures pour Sky1 HD et Sky1, et distribuée par BBC Worldwide. En janvier 2011, la chaîne allemande RTL II a diffusé une version de 3X90 minutes, et Canal Plus diffusera cette version en France.

A la suite du succès de la saison initiale, une deuxième a été commandée par Sky conjointement avec les Américains de HBO/Cinemax. Adaptée à la programmation de Cinemax, cette saison en dix épisodes (connue au Royaume-Uni sous le titre de Strike Back: Project Dawn) compte l'Américain Frank Spotnitz (X-Files) parmi ses scénaristes. Elle met en vedette Sullivan Stappleton dans le rôle de Damien Scott, un ancien membre des forces spéciales américaines qui rejoint la Section 20 - une branche secrète du MI6. Il travaille avec Michael Stonebridge, un agent de la section 20 interprété par Philip Winchester (Camelot, Crusoe).

La chaîne Cinemax a annoncé hier qu'elle a renouvelé Strike Back pour une autre saison de 10 épisodes. Passé le fait que la première saison semble être considérée en Amérique comme ayant été diffusée dans un univers parallèle (Project Dawn est présenté en tant que "Saison 1"), le résultat de cette coproduction US est en fait très bon. Le nouveau Strike Back est un croisement entre un Tom Clancy sous acide et un comic book, une distrayante série d'action et d'aventure "ultra cool" à l'ancienne. Cinemax, Sky et Left Bank ont clairement réussi là où Starz et la BBC ont échoué avec Torchwood: Miracle Day, fait sur le même modèle de programmation.

L'excellente chanson du générique de la saison en cours, Short Change Hero, est interprétée par The Heavy. Les images de l'absolument superbe générique du début, sont conçues par les gens talentueux de la compagnie Momoco (Luther, Zen, Silk, Injustice, etc.)

http://tvbythenumbers.zap2it.com/2011/10/06/strike-back-renewed-by-cinemax-for-a-second-season/106353/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Tvbythenumbers+%28TVbytheNumbers%29
http://sky1.sky.com/strike-back
http://www.cinemax.com/strike-back/

mardi 4 octobre 2011

COMPTE A REBOURS POUR L'OUBLI 2011-2012 (PAS DE CHANCE, MONSIEUR LUCKY)

Octobre à peine commencé et la saison 2011-2012 des réseaux télé américains voit arriver sa première feuille morte. Comme l'année dernière nous noterons les séries supprimées au fur et à mesure qu'elles seront annoncées.

La plupart des nouveautés présentées en mai semblaient d'excellentes candidates pour cette rubrique.


- The Playboy Club (NBC) - A l'honneur d'être la première annulation de la saison après seulement trois épisodes. Produit par Imagine Television et 20th Century Fox Television, la série se passait en 1963 autour du Playboy Club de Chicago.

Précédé par l'aura de fantasmes attribué à Playboy, à la clause contractuelle de nudité de la distribution et à une soi-disante controverse, The Playboy Club était centré sur le personnage de Nick Dalton (Eddie Cibrian), un avocat de haut vol avec des contacts dans le milieu et membre du Playboy Club.

Le Paon voulait son Mad Men mais un réseau ne peut égaler le ton des productions du câble. Et puis, comme nous l'écrivions en mai, il fallait accepter l'idée d'Eddie Cibrian dans le rôle du petit frère de Monsieur Lucky.

http://www.deadline.com/2011/10/nbc-gives-full-season-orders-to-up-all-night-whitney/

http://www.deadline.com/2011/10/second-time-no-charm-for-playboy-club-charlies-angels-prime-suspect-what-went-wrong/
http://danowen.blogspot.com/2011/10/nbc-pull-playboy-club.html